La nouvelle tendance dans les jeux de société ? La communication non-verbale. Les cartons de jeux comme The Mind, The Game ou même, dans une moindre mesure, Codenames, le prouvent. Les joueurs aiment lire dans l’esprit des autres. Le bémol ? Pas facile de faire comprendre à ses partenaires ce qui, pour soi, semble d’une logique sans faille. C’est évident surfe sur cette tendance et annonce la couleur dès son titre, évidemment très second degré. C’est évident ? Pas pour tout le monde…

Une partie se déroule en deux manches, le vote et la résolution. Dans un premier temps, des cartes images sont placées au centre de la table. Puis, chaque joueur reçoit deux autres images qu’il place face à lui, à découvert. Durant la première phase, choisissez dans votre tête une des images du centre, qui doit être en rapport avec celles face à vous. Vous ne pouvez pas la désigner ni donner d’indications claires à vos partenaires. Seulement un degré de logique, de “c’est évident” à “c’est tiré par les cheveux”. Lorsque tous les joueurs ont choisi une carte, on passe à la seconde phase en révélant qui a choisi quelle carte. Si deux joueurs ont désigné la même image, la manche est perdue et vous prenez un jeton échec. Sinon, échangez vos cartes et prenez un jeton réussite. Au bout de trois jetons échec, la partie est perdue.

Un concept simple et accessible mais loin d’être évident, contrairement à ce que le titre peut laisser imaginer. C’est évident fait partie de ces jeux d’ambiance dans lesquels gentille mauvaise foi et exagérations feront tout le sel de vos parties.