Après avoir fait le tour du Moyen-Âge, Frédéric Henry poursuit son voyage dans le temps et investit l’antiquité. Gardant les mécanismes et la simplicité du jeu précédent, il propose toutefois quelques modifications afin d’apporter un peu de profondeur à vos parties.

Les Bâtisseurs de l’antiquité reprend le principe qui a fait le succès de son aîné. À chaque tour, vous disposez de trois actions pour piocher des bâtiments, recruter des ouvriers et les mettre au travail. Désormais, une action supplémentaire s’offre à vous : l’investissement. En dépensant habilement vos sesterces, vous pourrez ainsi acheter des outils ou instruire des ouvriers pour les rendre plus efficaces. Vous pourrez également acheter des esclaves...qu’il vous faudra toutefois affranchir avant la fin du jeu sous peine de subir un malus. Et si vous manquez d’espèces sonnantes et trébuchantes, pas d’inquiétude, vous aurez désormais la possibilité de contracter un emprunt. Mine de rien, toutes ces possibilités viennent ajouter une bonne dose de piment. Sans rentrer dans la catégorie jeux de société stratégie, Les Bâtisseurs de l’Antiquité se révèle être un jeu de gestion intelligent et bien conçu. Les joueuses et joueurs ayant fait le tour de son prédécesseur ou les amateurs du genre apprécieront sans aucun doute.