Dans l’intimité feutrée de son laboratoire, l’éminente chercheuse Beatrix Bury vient d’élaborer une technologie qui permet de générer mécaniquement toutes sortes de végétaux. Un procédé qui ouvre une voie pour sauver le peuple Katbra, prisonnier d’une planète faite de métal rouillé et de vapeurs toxiques. Et c’est à vous, méca-botanicien de haut rang, qu’il revient de mettre ses plans à exécution.

Botanik est un petit jeu de placement malin et stratégique, situé dans un monde d’inspiration steampunk fait de rouille et de plantes. Chaque joueur récupère en début de partie une tuile source qui lui servira de point de départ. Un registre est placé entre les deux adversaires, sur lequel sont placées aléatoirement cinq tuiles labyrinthes. À chaque tour, le premier joueur pioche trois nouvelles tuiles et doit en placer une sur le registre. Celle-ci doit correspondre à une des tuiles déjà présentes, soit par la forme, soit par la couleur. Si aucune tuile ne correspond, il doit alors en remplacer une. Il peut ainsi potentiellement libérer une tuile qu’il pourra placer sur son circuit, en respectant l’agencement de la tuyauterie. Une fois que les trois tuiles piochées ont été placées, le premier joueur change et une nouvelle manche débute. Lorsque toutes les tuiles ont été utilisées, chaque joueur marque des points en fonction de l’agencement de ses tuiles et des fleurs qu’il a réussi à faire pousser au passage. Le méca-botanicien qui possède le plus de points est déclaré vainqueur.

Une règle simple, mais qui demande du temps pour la maîtriser. Avec son univers vaguement post-apocalypse, Botanik plaira aux amateurs de jeux rapides et tendus comme Jaipur et Ankh’or chez le même éditeur.