Entrez dans le monde merveilleux des jeux abstraits avec Kamisado. Un design épuré, un thème absent pour mieux se concentrer sur ce qui fait tout le sel du jeu : les règles. Celles-ci sont à la fois très simples à prendre en main tout en offrant une grande profondeur. Oubliez les échecs, Kamisado est votre nouveau terrain de jeu.

Chaque joueur démarre la partie avec huit tours, qui se situent sur la première ligne d’un damier. Chacune est ornée d’un symbole d’une couleur différente, que l’on retrouve aussi sur le plateau. Car, contrairement aux dames ou aux échecs, les cases sont ici colorées. C’est même là que se trouve le cœur du jeu. À chaque tour, vous allez bouger une de vos pièces, en ligne droite ou en diagonale, forcément vers l’avant. Mais la couleur de cette pièce doit correspondre à celle de la case sur laquelle votre adversaire vient de s’arrêter. Ce qui signifie que vous contrôlez la façon dont joue votre adversaire, mais pouvez donc le faire gagner sans le vouloir. Un système rappelant aussi celui du jeu Mana.

Attention à bien calculer vos mouvements à l’avance. Le Kamisado ne pardonne pas les approximations. Votre but : faire atteindre la dernière ligne à trois de vos pièces. Plusieurs modes de jeu peuvent vous permettre de varier les plaisirs, dont le mode Sumo. Un ajout qui rend vos tours plus puissantes mais limite leurs déplacements.

À l’instar d’un Quantik ou d’un Abalone, Kamisado joue la carte épurée pour plus de plaisir. Un affrontement purement cérébral dans lequel votre sens tactique sera mis à rude épreuve. Les parties s’enchaînent d’autant plus vite que la défaite est souvent plus due à une erreur de votre part qu’à un coup de génie de l’adversaire. La courbe de progression est donc importante, mais le jeu en vaut clairement la chandelle.