Après avoir enchanté les joueurs avec sa mécanique d’enchères simple mais efficace, Nidavellir s’enrichit d’une extension baptisée Thingvellir. Le principe de base du jeu reste inchangé. À chaque tour, tous les joueurs misent en même temps sur trois tavernes, afin d’y recruter des nains. Ces derniers sont mélangés dans cinq classes, chacune ayant ses spécificités lors du décompte final. Le joueur ayant misé le plus choisit en premier, et ainsi de suite jusqu’à ce que chaque joueur ait recruté un nain dans chaque taverne. Lorsqu’un joueur réussit à réunir une carte de chaque classe, il peut faire appel à un héros qui viendra compléter son armée. À la fin de la partie, l’armée la plus prestigieuse gagne le droit d’aller affronter le dragon Fafnir. Une mécanique accessible, ludique et tactique à la fois.

Thingvellir ajoute de nouveaux héros parmi les recrues potentielles, et introduit surtout la notion d’artefact. Des objets issus des légendes comme le marteau Mjollnir ou le bracelet Draupnir. Ces derniers sont disposés au camp, un niveau supplémentaire ajouté en plus des tavernes. Désormais, le joueur ayant misé le plus peut recruter au camp plutôt que sur la taverne en cours. Un choix qui aura des conséquences sur le reste de sa partie. Car, si les artefacts offrent des effets fort appréciables, ils se prennent au détriment du renforcement de l’armée. Moins de guerriers, donc moins de prestige potentiel en fin de partie. À vous de trouver le bon équilibre et ne pas vous laisser griser par l’avidité.

Thingvellir apporte un peu de complexité au jeu de base, en offrant plus de choix à chaque tour. En plus des tavernes, il faudra garder un œil sur le camp et anticiper les mises de vos adversaires. Nidavellir est un jeu d’une belle richesse, cette extension en fait un indispensable pour les amateurs de jeux d'enchères.